vendredi 12 décembre 2008

dimanche 7 décembre 2008

C'est bientôt fini les conneries ???

Entendu ce soir aux infos sur France 2 :
Il serait question que les actionnaires qui ont vendu à perte puissent déduire ces pertes de leurs revenus sur la déclaration 2008 (demande émanant de l’ump bien sûr)
Argumentaire : ils ont été obligés de revendre alors que les cours étaient très bas... les pôôôôvres !
Et ils ont été obligés d’acheter aussi ????
Quand on joue, on respecte les règles..., on apprend ça aux enfants, c’est l’éducation à la citoyenneté.


Et pour rigoler un peu, une vidéo

PS : je ne sais pas comment on insère les vidéos dailymotion directement sur le blog...

Un ami

C’est la première journée sans trombes d’eau depuis bien longtemps. J’en ai profité pour passer du temps avec mon olivier. Le désherber et remonter un peu la terre.
Il est arrivé dans ma vie il y a trois ans, avec des amis qui venaient fêter mes cinquante ans. J’ai été émue aux larmes par cette belle surprise. Depuis, il attendait dans son container que ma maison soit construite. En juillet dernier il a enfin trouvé sa place dans un coin du patio.
J’ai toujours été très impressionnée par les arbres, avec beaucoup de respect et d’admiration. Leur enracinement, leur capacité à s’élever..., toute une symbolique qui me touche.
Celui-là vit chez moi et j’y suis très attachée. Il m’arrive d’aller toucher ses branches, de les effleurer d’une tendre caresse ou de m’y appuyer plus longuement, comme pour y puiser je ne sais quelle ressource.
L’olivier, depuis Noé est symbole de paix.
Au mien, je confie ma paix, il m’aidera à la garder...


photo : juillet 2008


«Tu peux être Dieu des chiens, Dieu des chats, Dieu des pauvres, il te suffit d'une laisse, d'un peu de mou, de quelque fortune, mais tu ne seras jamais maître de l'arbre. Tu ne pourras jamais que vouloir devenir arbre à ton tour. »
(Georges Perec, «Un homme qui dort» )

jeudi 13 novembre 2008

Messager


Je ne te connais pas l’oiseau blanc ! Je ne sais pas qui tu es, mais tes longues pattes me laissent penser que tu es un échassier. Je te vois chaque matin depuis la fenêtre de la cuisine, tu es là, dans mon pré, toujours accompagné de trois ou quatre copains.

Ne serais-tu pas en train de te gaver pour avoir les ressources nécessaires à un long voyage ?


Si vous êtes en partance pour un pays d’Afrique, ce serait bien d’emporter un message.

Dis aux hommes que tu rencontreras là bas, que ce qui s’est passé la semaine dernière est un évènement extraordinaire. Que nous avons été émus aux larmes devant la joie de leurs compagnons noirs américains. Et que si cet évènement leur permet de redresser un peu les épaules, c’est fantastique. Ils ont tant à cicatriser, à panser...

Mais dis leur aussi, que dans nos pays soit disant développés, c’est encore l’individualisme, l’orgueil, la loi du plus fort et le profit qui commandent. Dis leur que ce n’est peut-être que le besoin d’idole qui a attendri l’électeur. Dis leur que nous ne sommes pas tous gagnés par la xénophilie comme par miracle.

Dis leur que le symbole est fort, qu’ils peuvent espérer mais que nous avons encore un long chemin à faire pour pouvoir être fier de notre Humanité...


Bon voyage l’oiseau blanc, je guetterai ton retour..., tu me raconteras.


dimanche 9 novembre 2008

Ecrire

Laisser venir les mots, les laisser descendre en ribambelles et se poser sur la feuille. Les laisser s’enchaîner les uns aux autres. Les laisser résonner les uns avec les autres. Les laisser se soutenir ou s’affronter.
Puis leur demander de porter la couleur du temps, la force de l’argument, la légèreté des sourires, la déchirure de la douleur, l’ignominie de l’intolérable, la tendresse du regard, la sensualité de la présence, la douleur de l’absence, la puissance du bonheur..., la force de la vie.
En punir certains, en récompenser d’autres. Modifier les alliances. Prendre dans la réserve un petit timide pour soutenir un vaniteux qui s’est imposé là juste par coquetterie. Faire sortir les trop bavards, privilégier les discrets. Récompenser ceux qui suggèrent sans trop en dire.
Et chercher longtemps ceux qui viendront parfaire les accords pour que la musique soit belle.


- Alors ya ka...??
- Euhhhhhhhh ...!!

samedi 8 novembre 2008

Douce solitude




La journée s’achève. Je réalise que je n’ai parlé à personne depuis hier soir.

Je savoure de plus en plus ces journées en solitaire.

Elles sont d’une intensité rare.

Un peu comme si la vie était amplifiée par le filtre du silence.

Et la liberté d’être, que je respire à chaque seconde...

lundi 3 novembre 2008

C'est comme on veut...



Une belle phrase de Léo Ferré à méditer :

« Le bonheur ça n’est pas grand-chose Madame ? C’est du chagrin qui se repose. »

Belle, mais je la laisse...

En revanche, je prends :

Le chagrin... c’est du bonheur qui se repose.

Après tout, on fait comme on veut.

On décide...

Toujours !

dimanche 2 novembre 2008

jeudi 30 octobre 2008

Vacances

"Ah qu'il est doux de ne rien faire, quand tout s'agite autour de nous".

mercredi 15 octobre 2008

Manif

Je ne rentrerai pas dans les détails ici, mais :
- parce que je sais que les choix faits n’obéissent qu’à une logique économique
- parce que je ne veux pas qu’on mercantilise l’Ecole
- parce que je sais que le désengagement de l’Etat est déjà en route
- parce que l’arrogance de mon ministre m’horripile
- parce que je ne peux pas assister au démantèlement programmé de notre grand service public laïque d’Education, sans saisir toutes les occasions qui me seront données de crier mon opposition
- et parce qu’encore plein d’autres choses aussi désagréables les unes que les autres...

...j’irai manifester à Paris dimanche

Deux nuits consécutives dans un car, une journée debout dans les rues, je serai certainement crevée, mais j’y serai !
Vous pouvez soutenir en signant la pétition en ligne : http://www.uneecole-votreavenir.org

dimanche 12 octobre 2008

Méditation



Comment se fait-il qu’à 53 ans, je ressente l’envie toute nouvelle de créer ? Si jusque là ce désir était présent, alors il était bien au chaud sous des couches de blocages divers et variés !

J’ai décidé dernièrement que j’étais capable de tenir un pinceau, je me suis lancée dans l’aquarelle, et tout en peignant j’ai eu l’idée d’y rajouter des incrustations d’acrylique à la plume.

A mon grand étonnement, en travaillant sur ma peinture, et en particulier à la plume, je me retrouve dans un état proche de l’état méditatif. Non seulement je perds la conscience du temps, mais en plus, quand j’arrête, je réalise que j’ai également, bien souvent, perdu la conscience de mes gestes, de mes choix...

Et je me sens particulièrement détendue et reposée. Etonnant non ?


samedi 11 octobre 2008

Chic des clics

J'ai eu la surprise d'être lauréate du précédent chic des clics sur le thème de l'écriture. On peut voir la photo ici.
Et je me suis retrouvée avec la grande responsabilité de proposer le thème suivant.
Et ce sera "lumière".
Ça commence aujourd'hui et on peut envoyer les photos jusqu'à samedi 18 inclus. Tout est expliqué chez Jathenais.

J'ai regardé dans mes archives photos, et en dehors des levers et couchers de soleil que je photographie partout où je passe (un peu comme une collection), je n'ai pas grand chose qui colle avec ce thème.

Je pense que je vais choisir une de ces quatre :

Cimetière en Irlande


Coup de flash sur une plage corse


Lumières d'automne



jeudi 9 octobre 2008

Délires ...!!!???


Depuis quelques jours, je n’entends le mot « économie » que suivi de l’adjectif « réelle ».

« Economie réelle » : c’est la formule à la mode ou quoi ?

Ou alors, il y a peut-être des gens qui viennent seulement de réaliser que derrière tout ce brassage de capitaux, il y avait une réalité ...

On avait dû oublier de leur dire que ce n’était pas qu’un jeu !!!


Mes petits plaisirs de fin de journées


S’arrêter. Se poser. Et rester là sans rien faire.

Juste respirer...

... Et se nourrir en profondeur de cette belle lumière d’automne...

Et bien plus tard, une fois rassasiée, aller voir si les noix sont tombées...


dimanche 5 octobre 2008

Un peu de tendresse...


... avec la dernière née de la maison.


Rien à faire ..., sa mère dort ! Ou elle fait semblant de dormir !!!

mercredi 1 octobre 2008

De pire en pire ..., envie d’hurler !


Mais on croit rêver !!!..., cauchemarder plutôt !!!

Je n’y connais pas grand-chose en économie et je suis peut être naïve. Mais je trouve scandaleux, que les excédents des livret A soient utilisés pour financer l’économie. Dans l’état actuel des choses, financer l’économie, pour moi, ça veut dire aider ceux qui se sont enrichis outrageusement jusqu’alors et qui risquent de voir chuter la manne facile... Mais les détenteurs du livret A et ces gens là ne sont pas du même monde... J’espère qu’il va y avoir des réactions !!! On se fout de nous !!! (et encore je suis polie...)

samedi 27 septembre 2008

« On ne sait pas ce qui se passe ...» : quand on sait pas, on dit pas !



Oui, je me souviens..., elle mettait le plus de tendresse possible dans son regard et dans sa voix, comme pour essayer d’adoucir la violence des mots qui allaient être prononcés, un verdict sans appel possible. « Elle ne vivra pas, vous pouvez prévenir votre famille, demain matin nous arrêterons tout. » Mon bébé, ma fille, plongée dans un coma thérapeutique quelques jours plus tôt, ne revenait pas à la vie.
Je me souviens de cette nuit passée à hurler, à pleurer, à me révolter... Et je me souviens bien aussi de ce coup de fil que j’ai passé à ce même médecin, dès le lever du jour pour en finir au plus vite, pour savoir ce que l’on devait faire, pour dire que si la mort de Manon pouvait permettre de sauver un autre bébé...., je me souviens que dès qu’elle a entendu ma voix, elle m’a dit « on ne sait pas ce qui se passe, mais on dirait ce matin qu’elle a décidé de vivre ».
C’était il y a presque vingt ans, j’espère que depuis, les neurologues ont gagné en humilité, qu’ils ont compris qu'au-delà des tracés laissés sur leurs machines, il pouvait y avoir un être qui n'abandonnait pas et qui pouvait les surprendre.

dimanche 21 septembre 2008

Pedro Ximenez 1927




Je viens de découvrir un remède contre la morosité. Utile par les temps qui courent non ?
Un vin espagnol d'appellation Montilla Moriles
Bon, d'accord, 16° ! ça aide à voir la vie en rose...
Il ne ressemble à rien de ce que je connaissais.
On a en bouche des saveurs de figues, de dattes, de miel... Un vrai délice.





jeudi 18 septembre 2008

Maroc, trois ans déjà ...

Le chic des cliques repart. Cette fois-ci le thème est l'écriture. Pas facile !!!

J'envoie cette photo prise au cours d'un voyage au Maroc.
Sur une piste dans le désert sud marocain.
Aucune âme qui vive depuis plusieurs heures...


Et voilà en prime la photo du bistrot et du patron :


J'ai quand même hésité pour le concours...
J'ai hésité avec celle-ci :


C'est toujours dans la même région, et c'est l'enseigne de cette épicerie :


Le chic des cliques m'a donné l'occasion de refaire un petit tour sympa dans ces photos du Maroc.
Des beaux souvenirs !!! De l'émerveillement tout au long du voyage, mais aussi, dans le désert, ce sentiment de plénitude, cette harmonie...

dimanche 14 septembre 2008

Il tirait le YI King avec des baguettes



Elle ne l’avait jamais rencontré en vrai. Des échanges sur le net, des échanges qu’elle aimait. Une complicité déjà installée à travers des visions du monde assez proches. Une sensibilité qui paraissait sincère et profonde.

Ce jour là, quand il s’est assis à sa table, elle a eu du mal à le reconnaître. Elle n’avait pas imaginé ce visage. Elle était déçue. Quelques secondes seulement... Puis elle a tout de suite retrouvé ce qu’elle avait apprécié derrière son écran d’ordinateur. Douceur, tendresse, poésie, tolérance...

Il tirait le Yi King avec des baguettes ... Elle a fondu, elle le voulait près d’elle.

Elle savait qu’il avait des maîtresses, elle aimait sa liberté.

Elle n’a su que beaucoup plus tard qu’il avait une compagne, que la liberté n’était pas...

Elle n’a pas fui. Elle n’a pas su, elle n’a pas pu, elle n’a pas voulu ... Elle n’a pas fui.

Depuis bientôt trois ans, elle a beaucoup erré pour trouver sa place. Elle s’est perdue maintes fois. Elle a toujours retrouvé son chemin. Le seul chemin qui lui permette d’avancer. Celui qui mène au port de sa vie à elle, de sa vie sans lui. Il n’y a que là qu’elle peut s’ancrer. Les tempêtes passent régulièrement, les amarres lâchent, puis le calme revient. Et elle retrouve le soleil de ses mots, le soleil de sa tendresse, le soleil de ces moments partagés. Un soleil si lumineux, si chaud... Il chasse tous les nuages, il sèche toutes les larmes.

Et elle veut juste qu’il continue de tirer le Yi King avec des baguettes ...



Ce billet est né après la lecture du très beau texte de meerkat : my loneliness

mardi 2 septembre 2008

Vagues de l'âme

Ainsi va la vie ... après une période magique pleine d’énergie, de projets, d’enthousiasme, vient souvent une période de déprime, un creux de vague...

Mon été a été douloureux, mon automne sera plus doux c’est certain...

lundi 9 juin 2008

Bientôt...

Quand le rêve est sur le point de devenir réalité, la période est un peu magique. Une partie de soi est dans les nuages et une autre partie, bien ancrée dans la matérialité, s'affaire pour concrétiser. Et la première allège les contraintes de la deuxième.
Bientôt..., très très bientôt..., je vivrai chez moi !!!

jeudi 29 mai 2008

Fatiguée...., mais bien debout !

Je suis fatiguée. Fatiguée et en même temps bien debout avec encore des réserves d’énergie que je suis prête à aller puiser je ne sais où.

Professionnellement la période est très dense pour moi, très « prise de tête », et parallèlement, ma maison se termine !!! Et je suis tellement impatiente d’y vivre ! Je cours dans tous les sens pour pouvoir emménager dans huit jours ! On me dit que ce n’est pas très réaliste..., mais je garde encore cet objectif..., on verra bien !

Cette maison, je l’ai d’abord pensée dans ma tête pendant deux ans, le temps de régler tous les problèmes de séparation : vente de la maison, divorce etc ..., puis j’ai rencontré une archi qui a su m’écouter et ensemble on a mis un an pour faire coller mes désirs et mes possibilités financières. Les travaux ont commencé en juin dernier et voilà, là, on approche du but.

Je ne voulais pas acheter une maison, je changeais de vie, je voulais créer mon espace. Je savais que ce serait compliqué, mais j’ai osé et je ne regrette rien.

Et aujourd’hui, je trépigne comme une gamine dans l’attente de son super cadeau !!!

samedi 24 mai 2008

Reflets

C'est le thème du concours chez Gilsoub et Jathénaïs

ma contribution

La dune du Pyla un après-midi d'automne.
Un moment magique ! Un moment où on se sent si petit et en même temps si grand.

dimanche 18 mai 2008

Certificats de conformité

Week end ciné. D’abord « deux jours à tuer », puis « il y a longtemps que je t’aime »

Et je ne peux pas m’empêcher de faire un parallèle entre ces deux films.

Dans l’un et l’autre, l’interprétation remarquable de l’acteur principal : tant Albert Dupontel que Kristin Scott Thomas sont époustouflants, je suis tout de suite entrée en empathie, je lisais leurs souffrances dans leurs regards, j’étais avec eux.

Dans l’un et l’autre la marginalité attachante mais dans l’un et l’autre la marginalité mise en miettes dans les cinq dernières minutes

J’ai été très déçue par la fin de « deux jours à tuer », moins déçue par celle de « il y a longtemps que je t’aime », (parce qu'on touche à l’enfant, une autre fin m’aurait probablement trop dérangée).

Mais la fiction ne pourrait-elle pas se permettre de sortir complètement de la conformité sociale bien pensante, plutôt que de faire semblant d’en sortir pour mieux y retourner ?

jeudi 8 mai 2008

Une enfance envolée

Il ne lui reste rien, rien des douze premières années de sa vie.

Quand ses amis évoquent des souvenirs d’enfance, elle cherche, elle voudrait participer, renchérir, mais elle tombe sur du noir.

Même maintenant, à 50 ans, elle sait que cette petite fille lui manque.

L’autre jour, alors qu’ils se promenaient en forêt, son ami s’est penché sur une fleur et a prononcé le mot « saponaire ». Et elle s’est entendue lui dire « je faisais du savon quand j’étais petite ». Elle se revoyait chez ses grands parents, près de la fontaine, penchée sur une bassine d’eau, frottant les fleurs dans ses mains pour les faire mousser.

Un premier pas vers cette petite fille qu’elle a oubliée...

vendredi 2 mai 2008

Devoir de désobéissance

Devoir de réserve, obéissance aux directives officielles. Tout ça, je connais. Je suis fonctionnaire, directrice d’école. Et j’ai toujours été respectueuse. Je prends les avantages de mon statut et j’en accepte les contraintes.

Mais là, avec Base élèves, on sort du domaine pédagogique et on est au-delà d’un simple traitement administratif. Base élèves c’est pour moi une question d’éthique.

Les dossiers scolaires ont de tous temps existé. La différence, là, c’est que ce fichier est partageable. Il est accessible aux mairies. De nouveaux décrets placent les maires en pivots de la prévention de la délinquance. Sans parler du rapport Bénisti qui reste en toile de fond. (Bénisti, celui qui entre autre, veut faire entrer les pédopsy dans les écoles maternelles pour détecter le plus tôt possible les futurs délinquants.)

Alors j’ai peur. J’ai peur qu’une information pleine de sens dans un contexte précis, enferme l’enfant et puisse devenir un jour discriminatoire.

Je suis fonctionnaire certes mais je suis aussi citoyenne. Je vais résister, je ne vais rentrer aucune donnée dans Base-élèves.

De nombreuses voix s’élèvent, une pétition circule, des collectifs de parents se créent un peu partout, et moi pour la première fois de ma vie professionnelle, j’estime que j’ai un devoir de désobéissance.

Et pour terminer ce billet, les propos d’Albert Jacquart :

[…] L’établissement d’un document qui suivra le jeune au long de sa scolarité, […] avatar du casier judiciaire, permettra, au moindre incident, d’exhumer son passé. […] Cet enfermement dans un destin imposé par le regard des autres est intolérable, il est une atteinte à ce qu’il y a de plus précieux dans l’aventure humaine : la possibilité de devenir autre. »

jeudi 1 mai 2008

Sur le haut de la vague

Qu'il est bon ce sentiment de plénitude quand on parvient à faire ce que l'on repoussait depuis des semaines !

Depuis hier, j’ai le sentiment de déplacer des montagnes !

Seule ombre au tableau, au cours de la corvée tonte, emportée par mon énergie, j’ai oublié l’orchidée que je préservais jusqu’alors. Elle est passée sous la tondeuse... !!! J’avais eu la bonne idée de l'immortaliser dimanche dernier. Je me contenterai de la version numérique en attendant l'année prochaine ...

mercredi 23 avril 2008

Télé beurk !

Entendu sur France 2

Une pub pour une série télé. Pub qui passe plusieurs fois par jour. La bande annonce, et sur la fin une voix off, bien distincte, bien claire: « en affaires il n’y a ni famille ni amis ». Et hop ! en trois secondes, quelques esprits bien formatés, bons pour le service !!!

mardi 22 avril 2008

Un blog ?

D’abord des hésitations ...

Depuis bientôt un an, je passe régulièrement sur quelques blogs. Un peu comme on prend des nouvelles. Toujours avec beaucoup d’intérêt. A quelques exceptions près, les blogueurs que je lisais, ne savaient même pas que je passais. Je ne laissais pas de commentaire. Peur de déranger. Je n’étais pas de la famille. Je n’avais pas de blog. Y’a un peu ça dans les blogs, un petit esprit famille, disons plutôt de la complicité entre les habitués.
En même temps, me contenter de lire en restant à l’écart me gênait. Je prenais et je ne donnais rien.
Alors depuis des mois, une envie de m’y mettre aussi. Mais des tonnes de résistances. Ecrire a toujours été pour moi très fastidieux. Un ami m’a dit « vas y saute »,... chiche ! Et me voilà ! Ce que je ferai de ce blog ? Je ne sais pas. Pour le moment, c’est du plaisir, alors pas de questionnement inutile !

Des hésitations mais aussi des certitudes...

J’entends souvent dans mon entourage des critiques sur ce monde virtuel. Un refus catégorique même. Des propos dans le genre de ceux lus chez Ennairam (réponse d’Hortense).

"Ce n’est pas un mode de communication, pas de vrais échanges" : c’est un mode de communication autre ; les échanges ne sont pas physiques mais ils sont. Ils sont plus brefs, plus concis, mais ils sont. Il n’y a même pas de comparaison à faire. Et l’un n’exclue pas l’autre, point barre y'a rien à dire de plus ! Alors..., que certains refusent cet inconnu, c’est leur problème.

Moi, je sais que la lecture des blogs m’a apporté beaucoup. J’y ai trouvé des mots qui ont fait écho chez moi et m’ont permis d’avancer. J’y ai trouvé les mêmes doutes que les miens et ils n’ont plus été synonymes de faiblesse. J’y ai trouvé les mêmes révoltes que les miennes et elles ont pris plus de consistance, plus de force. J’y ai lu des beaux textes de grande qualité littéraire. J’y ai vu des créations artistiques publiées là en toute humilité mais dignes d’être exposées. J’y ai aussi trouvé des conseils pratiques.

J’ai surtout trouvé des gens qui partageaient. Que leur démarche soit altruiste, égocentrique, narcissique, thérapeutique ou que sais-je encore...., ça m’est égal, je suis grande et je prends ce que j’ai envie de prendre.

dimanche 20 avril 2008

La petite voix

Vivre l’instant présent. Belle formule ! Une évidence ! Nous n’avons que cet instant là. Le passé est passé. Le futur n’est pas encore là.

Alors oui, je sais : vivre l’instant présent est LA solution pour ne pas être tiré vers l’arrière par des sacs à dos trop lourds de culpabilité et de regrets, ou pour ne pas faire du sur place avec dans la tête des rêves qui nous feront souffrir quand ils tomberont à l’eau.

Je le sais, et tout le monde le sait. Mais passer de la « belle » formule à une philosophie de vie parfaitement intégrée, ça c’est une autre histoire !!!...

Je peux en parler d’autant plus aisément qu’en ce moment je vais bien et me satisfais pleinement de ce que je vis au jour le jour. Mais je n’ai rien oublié de mes souffrances. Et ma vie, aussi bien affective que matérielle, est la même aujourd’hui que celle qu’elle était il y un an. Mes souffrances d’hier ne semblent pas avoir plus de légitimité que ma sérénité d’aujourd’hui.

Et pourtant, quelque chose a changé. Ma perception des évènements, ma perception du monde. Une volonté de prendre les choses telles qu’elles sont et de laisser de côté cette parano qui alimentait des souffrances bienvenues pour que je puisse me sentir en vie.

Prendre les choses telles qu’elles sont et faire taire la petite voix qui m’accompagne, quand elle m’entraîne sur des chemins qui ne sont que pure extrapolation. La faire taire ou lui demander de revenir au carrefour précédent, à celui où elle a choisi «l’interprétation-souffrance» alors qu’un autre chemin était possible. La plupart du temps on a le choix.

Mais je ne dois pas baisser la garde, la petite voix a ses habitudes et est difficile à dompter.
Il m’arrive encore de replonger dans la tristesse et le chagrin, mais jamais bien longtemps parce qu’à force d’être sous haute surveillance, la petite voix n’a plus les mêmes certitudes qu’avant quand elle s’engage dans le sombre.

vendredi 18 avril 2008

Espoir


Malgré les vents et marées,
Un arbre s'accroche.
C'est sûr, l'été reviendra.


mercredi 16 avril 2008

Silhouette

C'est le thème du nouveau concours photo chez Jathénaïs.

Ma contribution :

L'arrogance au pouvoir

Ce matin, sur France inter, j’ai entendu Darcos dire avec beaucoup d’arrogance : « je n’ai jamais peur de rien ».

Ceux qui affirment ça sont, soit des menteurs, soit des dangers publics. Et je crois qu’en l’occurrence on est dans la deuxième catégorie, dans la bande des « prêts à tout », des « pousse toi de là ou je t’écrase » !

L’arrogance est au pouvoir.

C’est peut être pas nouveau, mais ceux là ne se cachent pas du tout. Ils n’ont vraiment peur de rien !!!

Une bonne leçon, voilà ce qu’ils méritent. Mais il faudra que le coup soit suffisamment puissant et massif pour transpercer ces cuirasses de certitudes !

Et pourquoi pas ???? !!!!