vendredi 20 mars 2009

Surprise

Je ne l'avais jamais revu depuis que j'en avais parlé ici.
Et ce matin, belle surprise par la fenêtre de la cuisine...
Un instant hors du temps.
Un instant de douceur.


Alors..., un petit rayon de soleil dans un cœur grisaillant..., c'est ENORME !... Je prends !
Et si je considérais ça comme un signe de renouveau ...??? allez hop ! adopté !

mardi 17 mars 2009

Ces maux ...


Depuis la parution du billet de Meerkat « c’est comme un vide », je tourne et retourne dans ma tête les mots « vide », « absence », « manque », pour tenter de comprendre les subtilités de chacun. Je sais que si je me plongeais dans un rayon philosophie ou spiritualité, je trouverais une littérature foisonnante. Mais ce n’est pas ce que je veux. Ce que je veux, c’est essayer de découvrir et de clarifier ici ce que ces mots signifient pour moi aujourd’hui. Quelle valeur je leur donne.


Je n’ai pas trop de problèmes avec les mots « vide » et « absence ». Parce qu’il me semble qu’ils n’existent que par rapport à une réalité, en étant justement la manifestation de cette non-réalité.

Et ces deux mots là ne me font pas peur.


Le vide fait grandir et je vais me contenter de rappeler ici le commentaire de l’Âne Onyme au billet de Meerkat: Tout est dit.

« J'en suis persuadé, on ne peut se construire que sur du vide.
Le plein est terminé, immobile, repu... Fini. C'est le vide qui crée cette aspiration, cette spirale qui nous fait vivre, qui nous met en déséquilibre... Pour avancer encore un pas. »


L’absence, elle, ne peut exister que par la présence. C’est encore l’Âne qui a écrit un jour, toujours chez Meerkat :

« L’absence c’est la présence en creux ». Cette petite phrase me tient chaud. Depuis que je l’ai découverte, je la garde bien serrée contre moi.

Dès que je ressentais l'absence, je savais que sa présence m’habitait, et tout devenait plus doux.


Et le manque ? Ce mot-là me fait peur. Il est souffrance. Il est pour moi la traduction souffrante du vide ou de l’absence.

Et pourtant…Le manque se positionne sur un passé et il se nourrit de la peur (ou de la certitude) de ne plus avoir. Il se nourrit d’une projection sur le futur. Il n’a donc aucune réalité concrète dans le présent. Il n’est donc qu'illusion.

Alors pourquoi est-ce-que je laisse une illusion me faire mal ?

  • Parce que la petite voix dont j’avais parlé ici a profité de ma faiblesse pour reprendre le pouvoir ???
  • Parce que parfois, souffrir rassure ??? Je souffre donc j’existe…


Je n’ai pas de réponse et surtout pas de certitudes, mais je viens de faire un petit pas, je le sens, je le veux…




samedi 14 mars 2009

Fluidité


Agir à partir de ce qui
est
Ne pas se rigidifier sur ce qui, selon moi, devrait être.
Ne pas s’enliser dans la panique,
Ne pas s’affoler,…
…Lâcher prise
Oui,
Je sais tout ça.
Alors ya plus qu’à …, et ça ira !

mardi 10 mars 2009

Elle a toujours su...


Elle a toujours su que le jour viendrait où il devrait faire des choix. Que le jour viendrait où sa vie à lui ne s’écoulerait plus aussi facilement, où il lui serait impossible de continuer à se laisser porter par les évènements. Que le jour viendrait où il devrait renoncer à une part de lui.


Ce jour est arrivé et elle a peur. Peur que ce soit à elle qu’il renonce. Elle l’a accompagné tout ce temps en sachant que les tourments seraient régulièrement au rendez-vous. Elle a choisi de l’aimer avec ses ombres. Parce que ces ombres sont une part de lui et qu’elle l’aime, lui, entier, tel qu’il est. C’est à son sens la seule façon d’aimer.


Elle avait toujours eu le choix : continuer ou renoncer. Mais aujourd’hui, elle n’a plus ce choix là. Le seul qu’il lui reste est de le sortir de sa vie. Continuer avec lui ne dépend pas d’elle. Et c’est difficile à accepter pour celle qui a lutté des années contre ses propres démons, pour enfin arriver à presque 50 ans, à prendre sa vie en main.


Aujourd’hui elle est perdue. La houle est intense. Il va falloir qu’elle s’amarre… vite…, avec ou sans lui, mais qu’elle s’amarre. Pour ne pas se laisser submerger par des océans de tourments.


Elle a toujours su que le jour viendrait…