jeudi 29 mai 2008

Fatiguée...., mais bien debout !

Je suis fatiguée. Fatiguée et en même temps bien debout avec encore des réserves d’énergie que je suis prête à aller puiser je ne sais où.

Professionnellement la période est très dense pour moi, très « prise de tête », et parallèlement, ma maison se termine !!! Et je suis tellement impatiente d’y vivre ! Je cours dans tous les sens pour pouvoir emménager dans huit jours ! On me dit que ce n’est pas très réaliste..., mais je garde encore cet objectif..., on verra bien !

Cette maison, je l’ai d’abord pensée dans ma tête pendant deux ans, le temps de régler tous les problèmes de séparation : vente de la maison, divorce etc ..., puis j’ai rencontré une archi qui a su m’écouter et ensemble on a mis un an pour faire coller mes désirs et mes possibilités financières. Les travaux ont commencé en juin dernier et voilà, là, on approche du but.

Je ne voulais pas acheter une maison, je changeais de vie, je voulais créer mon espace. Je savais que ce serait compliqué, mais j’ai osé et je ne regrette rien.

Et aujourd’hui, je trépigne comme une gamine dans l’attente de son super cadeau !!!

samedi 24 mai 2008

Reflets

C'est le thème du concours chez Gilsoub et Jathénaïs

ma contribution

La dune du Pyla un après-midi d'automne.
Un moment magique ! Un moment où on se sent si petit et en même temps si grand.

dimanche 18 mai 2008

Certificats de conformité

Week end ciné. D’abord « deux jours à tuer », puis « il y a longtemps que je t’aime »

Et je ne peux pas m’empêcher de faire un parallèle entre ces deux films.

Dans l’un et l’autre, l’interprétation remarquable de l’acteur principal : tant Albert Dupontel que Kristin Scott Thomas sont époustouflants, je suis tout de suite entrée en empathie, je lisais leurs souffrances dans leurs regards, j’étais avec eux.

Dans l’un et l’autre la marginalité attachante mais dans l’un et l’autre la marginalité mise en miettes dans les cinq dernières minutes

J’ai été très déçue par la fin de « deux jours à tuer », moins déçue par celle de « il y a longtemps que je t’aime », (parce qu'on touche à l’enfant, une autre fin m’aurait probablement trop dérangée).

Mais la fiction ne pourrait-elle pas se permettre de sortir complètement de la conformité sociale bien pensante, plutôt que de faire semblant d’en sortir pour mieux y retourner ?

jeudi 8 mai 2008

Une enfance envolée

Il ne lui reste rien, rien des douze premières années de sa vie.

Quand ses amis évoquent des souvenirs d’enfance, elle cherche, elle voudrait participer, renchérir, mais elle tombe sur du noir.

Même maintenant, à 50 ans, elle sait que cette petite fille lui manque.

L’autre jour, alors qu’ils se promenaient en forêt, son ami s’est penché sur une fleur et a prononcé le mot « saponaire ». Et elle s’est entendue lui dire « je faisais du savon quand j’étais petite ». Elle se revoyait chez ses grands parents, près de la fontaine, penchée sur une bassine d’eau, frottant les fleurs dans ses mains pour les faire mousser.

Un premier pas vers cette petite fille qu’elle a oubliée...

vendredi 2 mai 2008

Devoir de désobéissance

Devoir de réserve, obéissance aux directives officielles. Tout ça, je connais. Je suis fonctionnaire, directrice d’école. Et j’ai toujours été respectueuse. Je prends les avantages de mon statut et j’en accepte les contraintes.

Mais là, avec Base élèves, on sort du domaine pédagogique et on est au-delà d’un simple traitement administratif. Base élèves c’est pour moi une question d’éthique.

Les dossiers scolaires ont de tous temps existé. La différence, là, c’est que ce fichier est partageable. Il est accessible aux mairies. De nouveaux décrets placent les maires en pivots de la prévention de la délinquance. Sans parler du rapport Bénisti qui reste en toile de fond. (Bénisti, celui qui entre autre, veut faire entrer les pédopsy dans les écoles maternelles pour détecter le plus tôt possible les futurs délinquants.)

Alors j’ai peur. J’ai peur qu’une information pleine de sens dans un contexte précis, enferme l’enfant et puisse devenir un jour discriminatoire.

Je suis fonctionnaire certes mais je suis aussi citoyenne. Je vais résister, je ne vais rentrer aucune donnée dans Base-élèves.

De nombreuses voix s’élèvent, une pétition circule, des collectifs de parents se créent un peu partout, et moi pour la première fois de ma vie professionnelle, j’estime que j’ai un devoir de désobéissance.

Et pour terminer ce billet, les propos d’Albert Jacquart :

[…] L’établissement d’un document qui suivra le jeune au long de sa scolarité, […] avatar du casier judiciaire, permettra, au moindre incident, d’exhumer son passé. […] Cet enfermement dans un destin imposé par le regard des autres est intolérable, il est une atteinte à ce qu’il y a de plus précieux dans l’aventure humaine : la possibilité de devenir autre. »

jeudi 1 mai 2008

Sur le haut de la vague

Qu'il est bon ce sentiment de plénitude quand on parvient à faire ce que l'on repoussait depuis des semaines !

Depuis hier, j’ai le sentiment de déplacer des montagnes !

Seule ombre au tableau, au cours de la corvée tonte, emportée par mon énergie, j’ai oublié l’orchidée que je préservais jusqu’alors. Elle est passée sous la tondeuse... !!! J’avais eu la bonne idée de l'immortaliser dimanche dernier. Je me contenterai de la version numérique en attendant l'année prochaine ...