mercredi 23 avril 2008

Télé beurk !

Entendu sur France 2

Une pub pour une série télé. Pub qui passe plusieurs fois par jour. La bande annonce, et sur la fin une voix off, bien distincte, bien claire: « en affaires il n’y a ni famille ni amis ». Et hop ! en trois secondes, quelques esprits bien formatés, bons pour le service !!!

mardi 22 avril 2008

Un blog ?

D’abord des hésitations ...

Depuis bientôt un an, je passe régulièrement sur quelques blogs. Un peu comme on prend des nouvelles. Toujours avec beaucoup d’intérêt. A quelques exceptions près, les blogueurs que je lisais, ne savaient même pas que je passais. Je ne laissais pas de commentaire. Peur de déranger. Je n’étais pas de la famille. Je n’avais pas de blog. Y’a un peu ça dans les blogs, un petit esprit famille, disons plutôt de la complicité entre les habitués.
En même temps, me contenter de lire en restant à l’écart me gênait. Je prenais et je ne donnais rien.
Alors depuis des mois, une envie de m’y mettre aussi. Mais des tonnes de résistances. Ecrire a toujours été pour moi très fastidieux. Un ami m’a dit « vas y saute »,... chiche ! Et me voilà ! Ce que je ferai de ce blog ? Je ne sais pas. Pour le moment, c’est du plaisir, alors pas de questionnement inutile !

Des hésitations mais aussi des certitudes...

J’entends souvent dans mon entourage des critiques sur ce monde virtuel. Un refus catégorique même. Des propos dans le genre de ceux lus chez Ennairam (réponse d’Hortense).

"Ce n’est pas un mode de communication, pas de vrais échanges" : c’est un mode de communication autre ; les échanges ne sont pas physiques mais ils sont. Ils sont plus brefs, plus concis, mais ils sont. Il n’y a même pas de comparaison à faire. Et l’un n’exclue pas l’autre, point barre y'a rien à dire de plus ! Alors..., que certains refusent cet inconnu, c’est leur problème.

Moi, je sais que la lecture des blogs m’a apporté beaucoup. J’y ai trouvé des mots qui ont fait écho chez moi et m’ont permis d’avancer. J’y ai trouvé les mêmes doutes que les miens et ils n’ont plus été synonymes de faiblesse. J’y ai trouvé les mêmes révoltes que les miennes et elles ont pris plus de consistance, plus de force. J’y ai lu des beaux textes de grande qualité littéraire. J’y ai vu des créations artistiques publiées là en toute humilité mais dignes d’être exposées. J’y ai aussi trouvé des conseils pratiques.

J’ai surtout trouvé des gens qui partageaient. Que leur démarche soit altruiste, égocentrique, narcissique, thérapeutique ou que sais-je encore...., ça m’est égal, je suis grande et je prends ce que j’ai envie de prendre.

dimanche 20 avril 2008

La petite voix

Vivre l’instant présent. Belle formule ! Une évidence ! Nous n’avons que cet instant là. Le passé est passé. Le futur n’est pas encore là.

Alors oui, je sais : vivre l’instant présent est LA solution pour ne pas être tiré vers l’arrière par des sacs à dos trop lourds de culpabilité et de regrets, ou pour ne pas faire du sur place avec dans la tête des rêves qui nous feront souffrir quand ils tomberont à l’eau.

Je le sais, et tout le monde le sait. Mais passer de la « belle » formule à une philosophie de vie parfaitement intégrée, ça c’est une autre histoire !!!...

Je peux en parler d’autant plus aisément qu’en ce moment je vais bien et me satisfais pleinement de ce que je vis au jour le jour. Mais je n’ai rien oublié de mes souffrances. Et ma vie, aussi bien affective que matérielle, est la même aujourd’hui que celle qu’elle était il y un an. Mes souffrances d’hier ne semblent pas avoir plus de légitimité que ma sérénité d’aujourd’hui.

Et pourtant, quelque chose a changé. Ma perception des évènements, ma perception du monde. Une volonté de prendre les choses telles qu’elles sont et de laisser de côté cette parano qui alimentait des souffrances bienvenues pour que je puisse me sentir en vie.

Prendre les choses telles qu’elles sont et faire taire la petite voix qui m’accompagne, quand elle m’entraîne sur des chemins qui ne sont que pure extrapolation. La faire taire ou lui demander de revenir au carrefour précédent, à celui où elle a choisi «l’interprétation-souffrance» alors qu’un autre chemin était possible. La plupart du temps on a le choix.

Mais je ne dois pas baisser la garde, la petite voix a ses habitudes et est difficile à dompter.
Il m’arrive encore de replonger dans la tristesse et le chagrin, mais jamais bien longtemps parce qu’à force d’être sous haute surveillance, la petite voix n’a plus les mêmes certitudes qu’avant quand elle s’engage dans le sombre.

vendredi 18 avril 2008

Espoir


Malgré les vents et marées,
Un arbre s'accroche.
C'est sûr, l'été reviendra.


mercredi 16 avril 2008

Silhouette

C'est le thème du nouveau concours photo chez Jathénaïs.

Ma contribution :

L'arrogance au pouvoir

Ce matin, sur France inter, j’ai entendu Darcos dire avec beaucoup d’arrogance : « je n’ai jamais peur de rien ».

Ceux qui affirment ça sont, soit des menteurs, soit des dangers publics. Et je crois qu’en l’occurrence on est dans la deuxième catégorie, dans la bande des « prêts à tout », des « pousse toi de là ou je t’écrase » !

L’arrogance est au pouvoir.

C’est peut être pas nouveau, mais ceux là ne se cachent pas du tout. Ils n’ont vraiment peur de rien !!!

Une bonne leçon, voilà ce qu’ils méritent. Mais il faudra que le coup soit suffisamment puissant et massif pour transpercer ces cuirasses de certitudes !

Et pourquoi pas ???? !!!!