Il est arrivé dans ma vie il y a trois ans, avec des amis qui venaient fêter mes cinquante ans. J’ai été émue aux larmes par cette belle surprise. Depuis, il attendait dans son container que ma maison soit construite. En juillet dernier il a enfin trouvé sa place dans un coin du patio.
J’ai toujours été très impressionnée par les arbres, avec beaucoup de respect et d’admiration. Leur enracinement, leur capacité à s’élever..., toute une symbolique qui me touche.
Celui-là vit chez moi et j’y suis très attachée. Il m’arrive d’aller toucher ses branches, de les effleurer d’une tendre caresse ou de m’y appuyer plus longuement, comme pour y puiser je ne sais quelle ressource.
L’olivier, depuis Noé est symbole de paix.
Au mien, je confie ma paix, il m’aidera à la garder...
«Tu peux être Dieu des chiens, Dieu des chats, Dieu des pauvres, il te suffit d'une laisse, d'un peu de mou, de quelque fortune, mais tu ne seras jamais maître de l'arbre. Tu ne pourras jamais que vouloir devenir arbre à ton tour. »
(Georges Perec, «Un homme qui dort» )
2 commentaires:
Un olivier à l'angle de ta maison, ahlala je suis verte ! Il a déjà une fière allure avec ses deux grands bras. Je comprends qu'un tel arbre soit une forte présence, amicale et ressourçante.
Je rêvais d'avoir un olivier dans le jardin, aussi un platane, un cyprès ou deux, un figuier... mais ce ne sont pas des nordistes. Et heureusement que c'était une folie parce qu'en dépit des assurances du pépiniériste, il n'aurait sans doute pas résisté à certains hivers.
PS : les greffiers tiennent à signaler que, comme l'arbre, ils n'ont ni dieu ni maître (ah oui, je confirme !)
Surement plus émotive que d'ordinaire...
Ce matin je découvre et je pleure...
Cet olivier me parle beaucoup j'entend encore ces mots qui résonnent: "un peu plus à droite, un peu plus à gauche, moins penché, non un peu plus". aujourd'hui il a fière allure dans son carré de jardin, aujourd'hui il est à sa place au centre de ta vie.
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